Visite de l’exposition "Ordinary World" au Centre Culturel Coréen de Paris. Parmi les artistes présentés, je fus particulièrement admiratif du travail de Inkyung Kwon. Son travail sur la matière et les couleurs ainsi que sa maitrise de l’espace sont vraiment remarquables.
Je fus particulièrement admiratif de ses compositions réalisées au moyen de collages d’extraits de livres anciens. Ces derniers constituent, à bien des égards, un rapport au temps qui passe, aux souvenirs que nous créons.
Ainsi, dans ses représentations d’immeubles et d'appartements, ces espaces et les objets que nous y apportons deviennent une part de l’expression de nous-même. Une expression constituée d’expériences vécues, de souvenirs. De ce fait, chacune de ces constructions standardisées deviennent des lieux uniques.
Retour sur le vernissage de l'exposition "Peinture coréenne traditionnelle" organisée au Centre culturel coréen de Bruxelles.
Pour l'occasion, les artistes Chung Soyeon, Jin Liba et Park Heekyung étaient présentes pour présenter leur démarche artistique. Trois artistes, trois styles mais la richesse de leur culture en toile de fond.
Une véritable poésie stylistique se déploya sous mes yeux et fut accompagnée d'explications claires, précises qui me plongèrent dans un répertoire décoratif intimement lié à la nature et à ses différentes symboliques.
La 62e édition du Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur fut un événement incroyable durant lequel je pus vivre ma première expérience de guide !
Je pus accompagner le groupe Itoshima Nijô Kizuna Daiko ( 糸島二丈絆太鼓 ) durant leur séjour en Belgique et vivre de précieux moments !
Chaque performance suscita un tonnerre d’applaudissements et le public ne tarit pas d’éloges face à ces jeunes qui, une fois sur scène, démontrèrent une précision et une coordination époustouflantes tout en transmettant une énergie incroyable ! Chaque performance nécessita une grande concentration qui, dans les moments plus calmes, fit place à la détente, aux rires. Les jours se succédèrent et je ressentis beaucoup de reconnaissance et de fierté d’être avec eux, d’être leur guide.
Les organisateurs firent un travail titanesque et je les remercie infiniment de m’avoir donné l’occasion de participer à cet événement ! Réunir des groupes venant du monde entier n’est pas une tâche aisée mais c’est l’essence même de ce festival et ce qui en fait la richesse !
Et je remercie du fond du cœur le directeur de la troupe, Tanaka-san ainsi que Yukko-san et Yoshi-san. Sans la présence de ce dernier, je pense qu’il m’aurait été impossible de mener à bien ce travail de bénévole. Et je n’oublie certainement pas les formidables membres de cette troupe !
Je vous emmène à la découverte de l’exposition « Jongmyo Jeryeak » (종묘제례악) organisée au Centre culturel coréen de Bruxelles.
Le nom renvoie à la musique, la danse interprétées en l’honneur des souverains de la dynastie Joseon (1392-1910). Son origine remonte au début de la période Joseon mais il faudra attendre la seconde moitié du XVe siècle pour que ce rite prenne la forme qu’on lui connait aujourd’hui.
Désigné patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2001, cette tradition prend place au sanctuaire Jongmyo de Séoul et s’accompagne de costumes et d’instruments traditionnels coréens dont le Daegum (대굼), la flute traversière en bambou ou encore le Haegum (해굼), un instrument à cordes que l’on pourrait rapprocher du violon. Je n’ai pu m’empêcher d’être attiré par le travail de la laque et de la nacre sur ce dernier.
En outre, d’autres pièces laquées sont exposées et je fus particulièrement admiratif du traitement de la décoration. Se détachant sur un fond rouge, la nacre aux reflets irisés est absolument sublime.
Visite de la Galerie 89 pour découvrir l'exposition "Broderie coréenne contemporaine"
Rassemblant des pièces provenant de Corée et de Hong Kong, cette exposition est une invitation à découvrir la finesse d'un artisanat d'art.
Chaque création témoigne d'une grande maîtrise technique que l'on ressent pleinement dans la richesse des détails, le travail des couleurs.
Mais ce fut également l'occasion de voir les nouvelles créations de l'artiste Kim Soo Eun, un travail poétique et plein de douceur.
Premier événement auquel je participe depuis la création d'Akebono, j'ai passé deux journées très agréables au cœur de la bibliothèque de Morlanwelz.
L'occasion de donner vie à ce projet, de pouvoir mettre en avant des artistes, des artisans, des amis qui m'ont fait découvrir et me font encore découvrir quelques-unes des richesses de la culture japonaise.
Je fus très heureux de pouvoir porter le tablier que j'ai réalisé à Sendai lors du Workshop à l'atelier Nagakan et organisé par la société Oshinsha. Une création unique, personnelle et qui allie ma passion pour l'artisanat à de fabuleuses rencontres !
Mais cet événement fut aussi l'opportunité pour moi de présenter des livres traditionnels japonais: impression, reliure, techniques décoratives. D'ailleurs, des adolescents m'ont posé des questions vraiment intéressantes et je fus très touché par les remerciements chaleureux de deux d'entre eux. Je ne sais pas si vous lirez ceci mais merci, vous m'avez offert un très beau cadeau.
Je n'oublie pas non plus mes amis de WalloNihon avec-lesquels j'ai collaboré pour l'occasion.
C'est la seconde année consécutive que j'accompagne mon professeur de Shinobue, Nozomi Kanda, au salon Made In Asia.
L'occasion de faire découvrir le Shinobue, un instrument traditionnel qui, malgré son apparence d'une grande simplicité, possède son lot de difficultés.
Mais ce fut, une fois encore, un réel plaisir de pouvoir accompagner mon professeur, d'assister à ses démonstrations et d'échanger avec les visiteurs. Tout un chacun peut essayer l'instrument, assister aux démonstrations et toutes les questions sont les bienvenues !
Rendez-vous à la prochaine édition ?
C'est avec beaucoup d'intérêt que je me suis rendu à la Galerie 89 à Paris pour découvrir la première partie de l'exposition "200K-Women".
Cet événement fut un hommage à l'artiste Na Hye-seok, née en 1896 à Séoul et considérée comme, je cite "une pionnière de la peinture occidentale coréenne" et "la première femme coréenne à exposer en 1921".
Ainsi, du 24 février au 02 avril, les visiteurs ont pu voir le travail de 200 femmes artistes coréennes. Chacune a déployé technique, créativité, originalité pour donner corps à cet événement.
Une initiative que j'aime particulièrement et permettant à des artistes encore trop méconnues de trouver un lieu pour faire connaître leur travail et les aider à aller de l'avant !
Je me suis rendu au musée Cernuschi pour visiter l’exposition « Retour d’Asie ». Ouvert en 1898, il est le fruit d’un passionné d’art, connu en France sous le nom d’Henri Cernuschi (1821-1896) qui entama un voyage en Asie de septembre 1871 à janvier 1873. Cette aventure le mena jusqu’au Japon, en Chine, à Java puis au Sri Lanka et enfin en Inde.
Cette exposition fut articulée autour de trois grandes thématiques : le voyage proprement dit, le retour en France et la création du musée. Décrire son voyage serait difficile en un texte concis. Je me limiterai donc à son retour à Paris.
Ayant acheté une quantité impressionnante de pièces japonaises et chinoises, Henri Cernuschi revint donc dans la Ville Lumière. En 1873 se tint une exposition sur l’art de l’Extrême-Orient au palais de l’Industrie et le public put alors découvrir près de 1 500 pièces rapportées par le collectionneur. Ce dernier autorisa artistes et artisans à croquer, dessiner et réaliser des moules, ce qui donna un véritable élan artistique à ce que l’on appelle le japonisme. Ainsi, je pus voir des pièces japonaises auxquelles se mêlaient des productions d’artisans européens.
Néanmoins, au cours de cette visite, j’appris qu’Henri Cernuschi fut bien plus attiré par les bronzes archaïques chinois que par les pièces japonaises. De ce fait, cette exposition mit aussi en avant une quantité impressionnante de pièces chinoises. Installées dans la dernière salle de l’exposition, celles-ci côtoyèrent les pièces japonaises… Ce qui fit écho à une phrase marquante du catalogue d’exposition que je ne peux m’empêcher de citer : « […] à travers le matériau même s’instaurait un dialogue ininterrompu entre le Japon et la Chine à travers les âges. […] ».
J'ai eu l'occasion de me rendre au Dejima Store de Paris pour visiter et surtout profiter du Pop-up Store d'Oshinsha dédié à l'artisanat de la région de Tottori.
Située dans la région de Chûgoku, Tottori bénéficie d'une tradition artisanale d'une grande richesse dans des domaines aussi variés que la céramique, le travail du métal, la laque ou encore le tissu. Taga-san, représentant culturel de Tottori, m'expliqua que la région est très étendue, avec une nature omniprésente, dissimulant en son sein des endroits magnifiques. Je dois bien avouer que la curiosité s'empare de moi avec une facilité déconcertante ! Il faudra que je découvre Tottori de mes propres yeux !
À l'occasion de cet événement, plusieurs artisanes de la région firent le déplacement afin de présenter leur travail, leurs créations au travers de différents workshop. Pouvoir les rencontrer, échanger avec elles a été un moment unique, une invitation au voyage vers une région dont j'ignore encore tout.
Enfin, je pus également rencontrer mon professeur de japonais, Satoko sensei ! Un moment réjouissant car suivant les cours en ligne, je n'avais pas encore eu l'occasion de la rencontrer en personne ! Si vous souhaitez en savoir plus sur les cours qu'elle propose, n'hésitez pas à jeter un œil dans la section "Liens".
Bien que mes connaissances de la culture coréenne soient encore très limitées, c’est avec beaucoup d’intérêt et de curiosité que je me suis rendu au Cinquantenaire pour voir l’œuvre d’art lumineuse de l’artiste Ligyung Kim intitulée « Embrace Of Lights ».
Célébrant le soixantième anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée et l’Union européenne, cette œuvre majestueuse distille avec beaucoup d’énergie l’harmonie, les échanges et la fraternité entre nos deux cultures. Des valeurs qui prennent sens dans un monde parfois empreint au chaos.
Dès que la performance commence, je pense que les jeux de lumières et la musique imprègnent le visiteur qui perd alors sa place de spectateur pour faire partie de cette œuvre. Visuellement, musicalement et symboliquement, cette œuvre mariant art et technologie est magnifique, intense
J’ai pour habitude de dire que dans la vie il n’y a que des rendez-vous et je suis très heureux d’avoir pu me rendre à celui-ci. Une rencontre culture très intéressante et que je compte bien réitérer !
Alors que je me rendais à Bourg-en-Bresse, j'arrivai à Paris avec 10 min de retard et un manque d'anticipation plus tard, je ratai ma correspondance...
Mais c'est ainsi que je décidai de me promener dans les alentours et que je tombai par hasard sur l'exposition "Chant des trésors" organisée par Kim S, une artiste coréenne à la Galerie 89.
Elle m'invita à entrer et me fit visiter son exposition. Son travail artistique est marqué par ses connaissances de la Bible dont elle reproduit certains passages avec beaucoup de douceur, que ce soit dans le choix des couleurs ou la finesse des traits. Elle plonge le visiteur dans un univers nébuleux, à la fois inaccessible et proche de nous.
En effet, certaines toiles confrontent le visiteur à sa propre histoire et au travers de celle-ci, qu'est-ce qui a le plus de valeur ?
Au fil de nos échanges, une certitude m'envahit... Manquer mon train a été une chance, celle de rencontrer cette artiste, cette personne intéressante et passionnante !
Dédiée aux Kokeshi créatives ou Sôsaku Kokeshi (創作こけし) qui naquirent à la fin des années 40. Organisée par Fakapapashop, cette exposition fut absolument charmante.
Après un accueil chaleureux, nous avons pu profiter du charme de l'endroit et de la beauté des pièces exposées. Dans une grande diversité de techniques, de décorations, les Kokeshi créatives dépassent l'artisanat populaire et deviennent de véritables oeuvres d'art où la créativité, l'imagination de leurs créateurs sont mises en avant.
Ainsi, chaque pièce brise les règles "académiques" et possède sa propre individualité.
Une véritables invitation à la rêverie !
Durant trois jours, j'ai pu accompagné mon professeur de Shinobue, Kanda Sensei afin de promouvoir la flute traditionnelle japonaise.
Trois journées de démonstrations durant lesquelles je pus profiter pleinement des enseignements de mon professeur. Bien que je sois encore débutant et que je sois quelque peu déçu des démonstrations auxquelles j'ai participé, cette expérience fut très enrichissante et constitue une motivation supplémentaire pour progresser.
En outre, je pus écouter et profiter de la beauté musicale de mon professeur, ce qui me rend, encore aujourd'hui, très heureux ! Trois jours dédiés à la musique mais aussi des rencontres, des échanges et des fous rires mémorables !
Le public a été au rendez-vous et tout un chacun a pu essayer cet instrument à la forme d'une grande simplicité mais magnifique !
Hiromi Fujiwara, experte dans l'art du Kitsuke (着付け) développe un nouveau projet de Shooting photo en Kimono. L'occasion pour tout un chacun de porter ce vêtement emblématique de la culture japonaise.
Le tout dans une volonté de partages, d'échanges entre notre culture européenne et la culture japonaise.
Ainsi, je me rendis à Anvers pour une phase de tests. Le temps d'une matinée, je devins photographe ! Je n'ai pas la prétention de me désigner photographe, un métier à part entier. Mais ce fut une expérience enrichissante.
Si cette expérience vous intéresse, n'hésitez pas à prendre contact avec Hiromi Fujiwara via la section "Liens".
J'y ai re-découvert les créations de Zen-san qui incarne la XIXe génération d'Onakaganeshi (御銅師), un titre honorifique octroyé aux artisans du cuivre qui perpétuent cette tradition née à Sendai à la fin du XVIe siècle.
Maitre du cuivre, Zen-san innove et enrichit cet artisanat, lui permettant de s'intégrer à nos intérieurs modernes parfois superficiels.
J'eus également l'occasion de participer à un Workshop vraiment très intéressant ! Sous les conseils du Maitre, la plaque de métal se transforma petit à petit en une Sakazuki que je conserverai avec beaucoup d'attention Tout en frappant le métal, je me remémorai mon trop court séjour à Sendai où je rencontrai pour la première fois Zen-san. Des souvenirs inoubliables !
Je fus également très heureux de revoir Taka-san qui me présenta différentes pièces de la région de Tottori. Des pièces simples mais élégantes !
Ce genre de moment est un bel exemple de ce qui donne du sens à ce que je fais et la raison pour-laquelle je le fais !
Alors encore président de l'association WalloNihon, Sylvain J. et moi-même avons assisté au vernissage de l'exposition "Art Nouveau in Japan: A Return to the Source of Inspiration". Une très agréable soirée aux Halles Saint-Géry qui servit de cadre à cette exposition, fruit de la collaboration avec Saskia Thoelen et le support de l'Ambassade du Japon en Belgique.
Une approche vraiment intéressante qui replace l'Art Nouveau au centre de la culture qui lui a permis de naitre. En effet, lors de l'ouverture du Japon sous l'ère Meiji à la fin du XIXe siècle, l'Occident put découvrir massivement l'art et l'artisanat japonais, ce qui donna une révolution artistique marquée par la naissance de l'Art Nouveau. Toutefois, les artistes japonais perçurent cette réinterprétation occidentale de leur culture et l'adoptèrent progressivement. Ainsi, c'est cette lecture de l'Art Nouveau par les artistes japonais qui est mise en avant ! Vraiment fascinant !
J'ai également été très heureux de revoir Hiromi Fujiwara, experte dans l'art du Kitsuke, Yoko Hoogedeure, Maitre de thé, et de faire brièvement la connaissance de leurs amies. Je n'oublie pas le C'ISM qui donna aux personnes présentes l'occasion de porter un Yukata. Chaque personne permit de cultiver les échanges culturels entre nos deux nations parfois très différentes.